Son habitat

Il a quitté les forêts, pour aller vers la population. Il aime les parcs et les zones où les maisons ont de nombreux arbres assez hauts. Il doit rechercher sa nourriture dans une multitude de jardins qu'il fréquente selon les opportunités : des boules de cyprès qui s'ouvrent, un potager bien garni, un amandier à maturité, des mangeoires avec des aliments qui lui plaisent... ! Il fuit cependant les zones trop fréquentées. C'est un grand timide ! Les particuliers ont tendance à détruire les pins dans leurs jardins, alors qu'il est indispensable pour les écureuils.

Son plus gros prédateur

Le plus grand prédateur est le chat domestique qui finit souvent par l'attraper. Le chat utilise son odorat pour repérer les lieux propices aux attaques. Il observe aussi en se cachant en ces lieux, il choisit ensuite une stratégie pour lancer son attaque. Si elle échoue, il essayera de l'améliorer petit à petit. Redoutable chasseur, il s'attaque à tout ce qui bouge et cela lui permet d'être aussi performant qu'un félin en termes de quantité de captures. Mettre les aliments et l'eau en hauteur est impératif. Un panier à hisser à 3 m de hauteur offre une solution efficace pour un coût très faible (12 €).

Autres sources de dangers :

- les pies qui s'organisent entre elles pour le tuer ; - Ies piscines et les réservoirs d'eau, sources de noyades ; - le trafic routier, de plus en plus présent, que cela soit en ville ou en zone rurale ; - les rapaces, comme l'autour des palombes, qui sont redoutables et vivent de plus en plus près de nous ; - l'urbanisation, car malgré le réchauffement climatique et ses conséquences désastreuses, elle continue partout en supprimant des lieux importants pour les écureuils et autres animaux sauvages ; - le débroussaillage mécanique, qui est aussi en Provence l'un des facteurs de destruction des milieux naturels dû à la prévention concernant les feux de forêts.